Petites chroniques périgourdines

Destination Brantôme, la Venise du Périgord

L'abbaye Saint-Pierre de Brantôme

Vendredi dernier, nous nous retrouvons à nouveau Place du Foirail à Bergerac pour la dernière « sortie patrimoine » de la saison 2016-2017, sortie organisée par l’Université du Temps Libre de Bergerac. Cette sortie nous a conduit ce jour là au nord du département dans la région de Brantôme pour découvrir la Venise du Périgord, surnom donné à la ville en 1913 par Raymond Poincaré.

Brantôme, à l’ombre de l’abbaye Saint-Pierre

A notre arrivée à Brantôme, nous nous garons près du chemin du Vert Galant et nous longeons le jardin des Moines pour arriver au bord de la Dronne. De là, nous découvrons le pont coudé et l’abbaye Saint-Pierre construite au pied de falaises surplombant la rivière. L’abbaye avec les bâtiments conventuels, l’abbatiale et le campanile est  un ensemble impressionnant d’autant que la rivière se prête à un jeu de miroir qui ravit le visiteur.

Brantôme au fil de l’eau

Après un premier contact avec la petite cité, nous embarquons à bord d’un bateau électrique pour une croisière guidée de 50 minutes. C’est l’occasion de découvrir la ville et ses monuments avec un autre point de vue mais c’est surtout la possibilité de glisser sans bruit sur l’eau pour découvrir les abords de la Dronne, sa végétation et sa faune préservées.

Brantôme, quelques détails

La ballade sur l’eau terminée, nous poursuivons la visite de la ville, certains pour observer de plus près les monuments de la ville, d’autres pour flâner dans la cité et profiter du marché hebdomadaire.

Avec mon chéri, nous nous dirigeons vers l’église abbatiale ce qui nous permet de découvrir des éléments un peu étonnants notamment deux bas-reliefs insérés dans le mur extérieur de l’église. Ils sont abîmés mais paraissent très anciens. Il semblerait qu’ils datent des premiers aménagements chrétiens à Brantôme, entre le IVème et le VIème siècle. Ces sculptures ont été insérées dans le mur lors de la rénovation de l’abbatiale au XIXème siècle ce qui semble témoigner de leur grande valeur.

 

 

 

Discussion autour du peuplier noir de Brantôme

Il va être l’heure de quitter Brantôme. Pour revenir vers le parking, nous longeons à nouveau le jardin des Moines et notre petit groupe s’arrête devant un arbre à la stature impressionnante, il s’agit d’un enorme peuplier noir.

Pendant la croisière sur la Dronne, le guide a évoqué les 400 ans de ce peuplier, ce qui en fait un arbre à la longévité exceptionnelle. Cependant comme la notice exposée devant l’arbre mentionne 150 ans, notre groupe s’interroge sur l’age véritable du vénérable peuplier. Un habitant se joint à la conversion avec des arguments qui semblent plutôt en accord avec les 400 ans mais, les avis sont partagés…

De retour à la maison, j’approfondis les recherches et trouve un article du journal Sud-Ouest et de France 3 rapportant la labellisation de ce peuplier noir en tant qu’arbre remarquable. L’article de Sud-Ouest mentionne un âge de 150 ans, peut-être plus… celui de France 3 estime qu’il pourrait avoir entre 180 et 250 ans mais, aucune mention des 400 ans rapportés par nos habitants de Brantôme.

Après cet intermède « peuplier », nous revenons vers le parking pour reprendre les voitures et poursuivre le programme de la journée : direction le château de Bourdeilles.

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2 Commentaires

  1. Pingback: Le château de Bourdeilles

  2. A et R MARTINEZ

    Bravo pour ce magnifique résumé en couleurs chatoyantes (malgré un ciel voilé) et en mots justes de cette journée passée ensemble à Brantôme.

    Merci à vous deux pour ce beau « travail ».

    Répondre

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