Ce dimanche 4 mars 2018, on célèbre la fête des grands-mères. Il s’agit d’une fête un peu controversée, à l’origine un peu improbable, à but commercial sans nul doute mais, que la grand-mère qui résiste, ce jour là, aux témoignages d’affection de ses petits-enfants me jette la première pierre !
La fête des grands-mères
Cette fête n’a aucune origine religieuse ou historique, elle a été créée en 1987 à l’initiative du café « Grand’Mère » qui fêtait cette année là les vingt ans de la marque. Il s’agit bien d’une opération marketing destinée à promouvoir la marque de café mais paradoxalement les Français se sont appropriés cette fête et on a fini par oublié le coup de pub du café en question.
En fin de matinée, alors que mes petits-fils me souhaitaient une bonne fête via Skype (eh oui, les grands-mères sont branchées aujourd’hui), je recevais une bouquet printanier de la part de mes quatre petites têtes blondes. Alors oui, les échanges, le message, l’attention de mes filles… m’ont émue et me rappelle combien ce rôle de grand-mère me remplit de bonheur et me permet de vivre avec mes petits-enfants des moments inoubliables.
Mes grands-mères du Périgord
Cette fête célèbre à juste titre les grands-mères d’aujourd’hui mais donne une occasion de penser aux grands-mères disparues. Cet après-midi, avec un peu de nostalgie, j’ai repris les photos anciennes pour retrouver le visage de mes grands-mères et arrière-grands-mères.
Je n’ai pas connu mes grands-pères, mais ma grand-mère et mes deux arrière-grands-mères ont été très présentes pendant toute ma jeunesse. Quand ma fille aînée, Anne, est née, nous avons pu photographier ensemble cinq générations différentes.
Hommage, le mot n’est pas trop fort car ces femmes bien enracinées dans leur Périgord étaient des femmes vaillantes, combatives, dures à l’ouvrage… La vie ne les a pas épargnées mais elles ont su rebondir et faire face aux difficultés, des femmes positives, sans amertume.
Ma grand-mère a beaucoup compté pour moi. Un caractère fort, pas toujours facile, mais pour elle, ses petits-enfants étaient « les plus beaux ». Elle nous l’a souvent dit et c’est une grande force de pouvoir compter sur cet amour inconditionnel !
Toute jeune-grand-mère, elle a à peine quarante ans, elle entoure ses petites-filles, les aînées de la tribu…
Ma grand-mère de Bretagne
Je l’ai peu connue car elle est décédée alors que j’avais 10 ans et surtout, nous ne la voyons qu’au moment des vacances passées en Bretagne.
Mémé Lanveur a néanmoins compté pour nous et m’a laissé quelques beaux souvenirs de moments passés avec elle : tourner la baratte pour faire le beurre, aller avec elle au lavoir pour laver le linge, les crêpes qu’elle faisait sur le bilig posé dans la cheminée, le lit-clos dans la cuisine…
Ce sont des images et des souvenirs d’une Bretagne aujourd’hui disparue mais, comme avec mes grands-mères du Périgord, ils sont constitutifs de mon identité et de ce que je suis aujourd’hui.
Tu as toujours ce sourire lumineux et tu fais revivre ceux que tu portes dans tes mémoires, c’est si précieux, l’amour perdure au travers du temps et des épreuves.
Merci Marie-Colette !
Merci pour ce tendre moment-souvenirs et ces photos remplies de nostalgie et d’affection…
Oui, nous sommes mères, grands-mères, peut-être plus tard arrières…. et nous savourons les instants présents autant que passés.
Alors faisons la fête !
Merci pour vos gentils commentaires qui me touchent beaucoup !
Bravo pour cette chronique et les souvenirs émouvants qu’elle fait renaître !
chacun pour y retrouver un peu de ses chères grands mères…
Un bien joli hommage à tes aïeules, tu es formidable !
bises