Je vais vous parler d’une petite ville, discrète, perchée sur sa colline, qui ne guide pas la horde des touristes collectionneurs du vite vu. Sa position géographique en fait la ville-porte du parc régional Limousin Périgord.
J’y suis très attachée car c’est là où j’ai grandi. Aujourd’hui mon regard s’arrête sur ce décor qui ne s’expose pas et qui pourrait sûrement même décevoir le boulimique d’extraordinaire.
Je vais d’abord vous parler de sa campagne: boisée , verdoyante et traversée de nombreux ruisseaux. Lors de nos vacances, mon mari et mes fils la parcouraient à vélo car là-bas, les « montées » et les « descentes » s’enchaînent mais de « plats » que nenni! Sans parler de la voie verte où nous allions faire de belles promenades et qui parfois nous offrait même une partie du repas du soir car nous trouvions des cèpes.
Il ne manquait plus que les œufs.
Ceux qui souhaitent plus de renseignements sur la voie verte peuvent cliquer sur le lien ci-dessous:
http://www.af3v.org/-Fiche-VVV-.html?voie=67
Lorsque nous allions au « centre ville », nous n’accordions que peu d’importance à ces vieilles façades qui nous parlaient du Moyen âge, c’était un décor naturel aux diverses activités.De même, pour ses ruelles qui , si on s’intéresse à elles, nous offriront les secrets du passé.
Il est quelques amoureux de Thiviers qui lui donne leur énergie et beaucoup de leur temps . Ils lui ont offert toutes leurs compétences, tout leur amour dévoué. Sans faire partie de ceux- là, je pense que je peux, au moins , aujourd’hui, prendre le temps de vous parler d’elle . Mais je ne ferai pas comme Moustaki qui « voulait sans la nommer vous parler d’elle ». Non, aujourd’hui, je vous parle d’elle en la nommant: Thiviers.