Située sur le ruisseau des Belles Dames, affluent de l’Auvézère, la papeterie de Vaux est un témoignage unique en Europe des débuts de l’ère industrielle dans cette activité.
Cette ancienne forge du 17ème siècle fut transformée en papeterie industrielle en 1861. Celle-ci trouvera pendant plus d’un siècle matière et énergie dans les ressources naturelles et agricoles du pays.
Ainsi, la pâte à papier est faite avec de la paille de seigle. La force hydraulique développée par les roues à augets produit l’énergie.
A cette époque, le réservoir à eau est un élément précieux au bon fonctionnement des papeteries . En effet, l’eau devait être diffusée sans interruption à chaque étape de la confection du papier.
Nous pensons tous que le papier à été inventé par les Chinois. En fait, le premier fabricant de papier fut une famille de guêpes. Ces dernières récoltaient des fibres de matière végétale et les mastiquaient.
Puis, elles les mélangeaient à leur salive pour fabriquer une pâte dont elles firent l’armature de leur nid. Ce sont les mêmes étapes que l’on retrouve chez les papetiers.
Ainsi, des origines aux immenses papeteries industrielles d’aujourd’hui, le procédé de fabrication reste le même dans ses grandes lignes.
Le papier est l’aboutissement d’un mélange de fibres végétales chargées de cellulose avec de l’eau.
Une fois égouttée et séchée,la pâte se transforme en feuille.
La chaîne à papier de Vaux est unique en Europe de part son état de conservation et son installation in situ, comme à son premier jour.
Le papier fabriqué avec cette pâte faite avec la paille de seigle avait la particularité d’être imperméable. Il était donc utilisé, en outre, pour faire le papier de boucherie.
Enfin, pour plus de renseignements, vous pouvez cliquer sur le lien ci-dessous.
Merci Marie-Colette pour ce beau résumé, très fidèle, de cette visite -fraîche mais instructive- en Périgord Vert…..
Merci de nous faire profiter de vos découvertes !
Bravo pour le choix des photos et la qualité des commentaires ; tout ce qu’il faut pour donner envie d’aller voir… Continuez ainsi!
Marie Terreaux